Fils de Charles Amedée Cunin (1882-inc), cultivateur et de Marie Ernestine Cunin, brodeuse et cultivatrice (1878-1911), Maurice est né le 19 juin 1908 à "La Houssière" dans les Vosges. Même s'ils portent le même nom, ses deux parents ne seraient pas de la même famille, le nom Cunin étant très répandu dans la région. Maurice est le cadet d'une famille de quatre enfants : Marie-Rose (1903-inc), Marie-Léa (1909-1991), et René (1911-1925). En 1911, alors que Maurice n'a que 3 ans, sa mère meurt 18 jours après avoir donné naissance à René (les raisons ne sont pas indiqués dans l'acte de décès). Les enfants auraient été élevés par ses grand-parents. Malgrès la visite chez un medecin à Corcieux, qui lui préscrit un traitement de 3 mois, le benjamin diparaît à l'âge de 14 ans. Son acte de décès en 1925 est signé par son père dont nous ignorons tout de lui par la suite.

Le 27 février 1927, Maurice, à 19 ans et s'engage volontairement dans l'armée française. Il rejoint le 22e régiment d'infanterie Colonial. Fin 1927, il suit un stage au 502e Régiment de Char de Combat à Angoulême puis pendant les années 1928, 1929, 1930, il est envoyé en Chine. Il rejoint le 103e puis le 104e Batallon d'Infanterie Colonial de marche. Il est ensuite chef de char dans les unités blindées qui assuraient la sécurité dans la concession française de Shanghaï. 

De retour en France en 1931, il est affecté à différents corps militaires au cours de sa carrière dont La garde républicaine mobile. Il se marie à Nancy en 1933 avec Suzanne Mignot (1911-1962).
 
Mobilisé en 1939-40, dès août 1944, il rejoint comme volontaires les formations F.F.I "Forces Françaises de L'intérieur".

Il intègre la brigade de gendarmerie des Bouchoux (Jura) en septembre 1943 et bénéficie d'un logement de fonction dans la gendarmerie. Le 24 décembre 1946, il prend sa retraite, ainsi qu'un domicile dans une maison du village où il ouvre un magasin de quincaillerie au rez-de-chaussée, tandis que sa femme s'occupe de la coiffure pour dames. Cette habitation devient vite très vétuste, afin de faire vivre sa famille dans de bonnes conditions, Maurice écrit à la mairie de Saint-Julien-en-Genevois car il aurait eu connaissance de terrains à vendre sur la commune. A la fin des années 50' son projet se concrétise : il fait construire une villa à Saint-Julien-en-Genevois en Haute-Savoie. Ayant peu de moyens, il fait souvent travailler des artisans des Bouchoux et apporte les "pièces" à St-Julien, les travaux durent ainsi 3 ans ! Il s'installe finalement dans sa nouvelle maison avec sa femme et ses deux enfants (Maryse, née en 1945 et Jean-marcel en 1954). Suzanne disparait tragiquement en 1962. Maurice vivra ici une paisible retraite jusqu'en 1996, ponctuée par quelques voyages en France où ses intérêts sont les lieux et monuments de mémoire et l'arrivée de deux petites filles.

 

Nume riser 22

Personnes a identifier
Arbre co te me re de maurice
1 26 5
1927 maurice a 19 ans en haut a droite
Nume riser 2 copie 2
Scann 4
Scann 3

Carte2Place Stanislas à NANCY

 

Scann 1
Scann 2

 

Autobg 23

 

 

Autobg 28

Nume riser 21Saint-Julien-en-Genevois (Haute-Savoie)

 

autobiographie, date inconnue :

Autobiograhie

Nume riser 10Maurice en visite durant ses années de retraite

Nume riser 8 copie


Mot manuscrit

Capture d e cran 2021 02 06 a 19 39 36

Nume riser 9 copie

(c) Famille CUNIN

Date de dernière mise à jour : 11/04/2021

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